Les vacances
Les vacances.
Aaah, les vacances... au ski.
Le bon air.
Les vins chauds.
Le ski bien sûr !
Les vacances au ski... c'est terminé, vous m'entendez ? TER-MI-NE !
Les vacances au ski sont pour moi un investissement personnel
important. Ca ne dure qu'une semaine. Ca coute cher. C'est unique dans
l'année (et quand c'est raté on les rumine jusqu'à l'année suivante).
Ca
me demande une préparation psychologique importante, parce que je
trouve ça dangeureux et je déteste l'idée qu'il faut "au mieux"
remplir ces quelques jours. Une sorte de course contre la montre : on
en fait un max en un minimum de temps pour amortir l'investissement.
Rien qu'à l'idée qu'il va falloir aller plonger au fin fond de la cave pour aller ressortir les combis-mouffles-lunettes-moonboots etc... je sais que j'ai quelques semaines de préparation qui s'annoncent difficiles. Pourquoi ? Mais parce que tous les ans nos vacances au ski sont ratées !!!
D'abord, pour un minimum de confort, l'idéal, c'est de ne pas partir le samedi comme tout le monde. Ce qui veut dire que vous perdez un jour de location et donc, un jour de ski. Donc, on a prévu le coup, on a choisi l'hôtel et nous sommes partis le dimanche.
La station, au fond d'une jolie vallée de la suisse allemande au pied du mont Cervin, est ravissante. Elle a la particularité d'interdire l'accès aux voitures, on s'y déplace donc, à pied, en calêche ou en "boite-à-roues" électriques.
Habile mélange d'anciens et de nouveaux, les chalets formes une trame serrée de planches pour la plupart usées, décolorées, qui donnent peut-être l'illusion qu'il peut faire chaud dedans, mais glacial à l'extérieur.
Le petit train vous enmène aux sommets, au milieu de paysages époustouflants de pureté. Fermer les yeux pour avoir l'impression qu'on va s'envoler.
En février, il y fait entre -15 et -20°C, de quoi tuer les microbes, comme dirait mon mari.
Et bien, c'est un adage qui ne se vérifie pas. Mes filles sont parties de Paris avec une bonne crêve, elles ont passé la semaine avec des bronchites carabinées, de la fiêvre. Moi une sinusite, et mon mari un petit mélange de tous ces microbes !
Tous les ans c'est pareil. Nous sommes tous malades et épuisés.
Moralité, nous n'avons pas skié. Les filles sont sorties les deux derniers jours de la semaines. Nous sommes furieux, en rogne, déçus, crevés, stressés à cause de cette semaine gachée.
C'est donc terminé. Tant pis. Nous n'irons plus au bois... non ! nous n'irons plus au ski.
Il
est même temps d'émettre l'idée qu'une semaine au soleil... oui mais,
si à chaque fois qu'on part en vacances les filles sont malades :
comment seront ces vacances au soleil avec de la fiêvre et des microbes
?